Shatterhand est un jeu plus ou moins connu qui a
vu le jour alors que la vie du NES tirait à sa
fin. L'affreux cover n'a sûrement pas aidé à le
faire vendre ou à le populariser. Non mais
vraiment, c'est tu laid?! À l'époque, on avait pas
accès à l'information comme aujourd'hui avec
Internet. Imaginez un gars qui arrive au kiosque
de jeux et voit l'affreux cover de Shatterhand. Il
doit se dire "ouff! ça l'air poche", je
pense pas que ça lui donne une bonne impression et
encore moins le goût de l'acheter. Pourtant, le
jeu n'a rien d'un mauvais jeu et est même un jeu
solide et un des plus beaux sur NES, bien
meilleurs que d'autres avec de très beaux covers.
L'aventure se passe dans le futur, vous incarnez
un homme qui s'est fait briser les mains et grâce
à la médecine futuriste, ils lui ont donné des
mains bioniques puissantes avec lesquelles il peut
détruire plein de choses. Après un premier tableau
linéaire, on vous laisse le choix de faire les
cinq suivants dans l'ordre que vous désirez.
Chaque tableau se divise en deux parties et à la
fin de ceux-ci, se trouve un boss. Une fois les
cinq tableaux conquis, vous aboutissez au tableau
final. Vous attaquez avec des coups de poings un
peu comme dans Batman. Vous avez de l'énergie
vitale affichée au bas de l'écran, alors vous
pouvez prendre plusieurs coups avant de mourir.
En plus
de vos mains, vous pouvez avoir l'aide d'un "Satelite
Robot" (comme on dit en arrière de la boîte) qui
vous assiste dans vos attaques. C'est un petit
robot qui se place au dessus de votre épaule et
tir en même temps que vous et peut couvrir plus de
terrain. C'est en amassant trois symboles comme
des
et des
(qui ressemblent à des "B" et des "OK") dans un
ordre spécifique que se crée le petit robot.
Retenez la combinaison de votre powerup préféré et
amassez les symboles à nouveau dans cette ordre
pour le ravoir une fois qu'il a été détruit. Les
powerups sont intéressants allant d'un laser à un
lance-flammes ou à des boules qui bondissent un
peu partout. Le système d'attaque avec les poings
et les powerups offre une méthode d'attaque
intéressante et spectaculaire et ajoute aussi un
côté stratégique une fois que vous savez quelle
combinaison est nécessaire pour créer un powerup
spécifique pour vous aider.
La
variété des tableaux est une chose que j'ai bien
appréciée, ils sont tous très bien décorés avec
beaucoup de détails. Celui de l'usine est très
beau avec des arrière-plans magnifiques où on peut
voir des cheminées au loin avec plusieurs effets
de scrolling. Celui d'un genre de laboratoire a
aussi un style très réussi et c'est cool de
frapper sur les gros conteneurs pour voir un
monstre grotesque en sortir. Il y a des tableaux
dans lesquels vous marchez à l'envers car la
gravité n'a pas d'effet, ou encore, vous marchez
sous l'eau là où les sauts sont plus grands. Il y
a beaucoup d'action et vous pouvez détruire
plusieurs choses avec vos poings comme des murs,
des ennemis robots assez larges, des
ventilateurs... Ça donne un effet de défoulement
assez stimulant. Vous pouvez aussi amassez de
l'argent en tuant des ennemis, cette dernière
permet de régénérer votre énergie vitale, amasser
des vies de plus, ou
doubler votre force à certains endroits où vous
voyez une plateforme avec son effet d'inscrit
dessus et le montant d'argent nécessaire pour
l'obtenir.
Une
autre chose que j'ajouterais que j'apprécie, c'est
que les ennemis ne reviennent pas quand on se
déplace. Il y a beaucoup de jeux NES où c'est le
cas comme Ninja Gaiden par exemple ou Castlevania,
et ce procédé-là peut devenir frustrant ou
irritant, dans Shatterhand vous n'aurez pas ce
problème.
Le seul
défaut de Shatterhand qui l'empêche d'être un jeu
mémorable, c'est le manque de scénario ou de
dialogue. Il y a aucun texte, donc aucun
développement d'histoire ou d'intrigue. Si on ne
lit pas l'histoire quelque part on ne sait pas le
but du jeu ni pourquoi on est là. Ça aurait été
bien d'avoir des cut-scene au début ou à la fin de
chaque tableau pour leur donner plus de sens,
comme la cut-scene du début ou celle de la fin qui
est superbe. Le look du personnage dans les
deux cut-scenes est cool, et en avoir eu plus aurait
ajouté plus de style à ce jeu qui n'a pas beaucoup
de personnalité. À part bien se jouer, le reste
est un immense vide, après l'avoir terminé on se
dit "ouais c'était bon!", mais il n'a pas
ce petit quelque chose qui fait en sorte qu'on se
souvienne de lui ou qu'on s'y attache. Mais bon, autrement
que ça, Shatterhand entre dans le groupe des
meilleurs jeux NES avec un cover affreux, comme
Mega Man. Si vous cherchez un bon jeu d'action
solide sur tous les niveaux pour passez du bon
temps, mettez celui-ci sur
votre liste.
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Ce jeu est
dans mon top cinq des plus beaux sur NES.
Il a de belles couleurs, quelque sprites
assez larges, des arrière-plans superbes,
et pratiquement pas de ralentissements ou
de scintillements. Le personnage principal
est détaillé et bien animé tout comme
plusieurs ennemis. Je crois que c'est un
des plus beaux personnage principal que
j'ai vu à date sur NES. Chaque tableau est
magnifiquement décoré, c'est du bonbon. |
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Très bon, tout sonne bien. |
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À l'exception
d'une pièce ou deux qui sont excellentes,
les musiques sont bonnes et même si on ne
les remarque pas énormément, elles font un
bon travail quand on joue. |
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Que ce soit
pour frapper, s'agripper, sauter, marcher
sans gravité ou dans l'eau, tout se fait
aisément et intuitivement. Même si on a
pas une très longue portée, frapper sur
les ennemis avec les poings est très
simple et le jeu est bien balancé pour
s'agencer aux possibilités d'attaques de
votre personnage. |
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Shatterhand
est le genre de jeu super divertissant et
bien conçu, mais assez court. Il offre
quand même un bon défi car vers la fin,
c'est un peu plus difficile. |
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J'ai aimé le
gameplay "unique" de Shatterhand et je
crois bien y rejouer éventuellement un
jour. Un après midi devrait être suffisant
pour un bon joueur pour le finir. Vous
devez le faire d'un coup car il n'y a pas
de mots de passe ni de sauvegardes. Mais
compte tenu de la longueur, on en a pas
vraiment besoin. |
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Le jeu n'est
pas trop difficile et bien balancé. Avec
des continus illimités on fini par passer
à travers les premiers tableaux à force
d'essayer. Il y a toujours un moyen plus
simple de passer certaines séquences qui
semblent difficiles à première vue. Les
boss ont chacun une stratégie spéciale,
mais c'est aussi possible de les battre en
fonçant dessus et en arrivant bien boosté
avec un powerup. Le dernier tableau est de
loin le plus difficile car on doit y
affronter quelques-uns des boss à nouveau
et j'ai dû recommencer plusieurs fois
avant de finalement passer au travers. Une
fois habitué, il n'est pas tellement
difficile même si à première vue il peut
sembler tough! Le dernier tableau fait
monté la côte de difficulté du jeu
passablement, autrement ce serait dans les
6.9. |
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