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Sega Master System |
Deep Duck
Trouble |
●Genre:
Platformer |
●Developer:
Sega |
●Publisher:
Sega |
●Year: 1993 |
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La chose que je
pourrais reprocher à la Sega Master System, c'est d'avoir une
librairie de jeux exclusifs discrète. On a souvent droit à des
ports allégés de jeux Genesis ou sinon, de conversions de jeux d'arcade laissant un peu à désirer (OK OK, j'ai pas détesté
Shinobi, mais avouons qu'il aurait pu être encore mieux). J'aime
beaucoup les exclusivités sur consoles, c'est ce qui donne de la
personnalité et du style à ta console et surtout, ce qui justifie
d'en vouloir une absolument pour jouer à ses jeux uniques. Deep
Duck Trouble fait parti des bonnes exclusivités du Master System (si
on ne compte pas la version Game Gear). J'ai toujours aimé les
jeux de Disney faits par Sega comme Castle Of Illusion, World Of
Illusion et Quackshot au Genesis. Le Master System a quelques jeux
de plus à cette série qui sont nulle part ailleurs (exception du
Game Gear) comme Land Of Illusion, Legend Of Illusion, et Deep
Duck Trouble, le jeu dont je vous parle ici. Ce dernier est la
suite spirituelle à Lucky Dime Caper (1991) sur Master System mettant aussi en vedette Donald
Duck. |
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Dans Deep Duck
Trouble, vous incarnez Donald qui part à l'aventure pour sauvez
l'oncle Picsou qui a été victime d'un mauvais sort en portant un
collier maudit trouvé lors de sa dernière expédition. On vous
laisse la liberté de choisir parmi 4 tableaux sur une carte afin
d'amasser dans chacun de ceux-ci, un trésor important pour ouvrir
le chemin vers une "shrine" cachée dans laquelle vous devrez
remettre le collier maudit à sa place pour sauver Picsou du sort
qui le frappe. L'histoire est simple mais convient bien aux
personnages de cette série qui étaient plus souvent qu'autrement à
la recherche de trésors aux quatre coins du monde dans leurs
aventures télévisées ou dans les BD. La fin est aussi assez
comique et une fois le jeu fini, j'avais ce même sentiment comme
quand je terminais de lire une aventure de Picsou dans les vieux
Journal de Picsou que j'avais. Ces magazines étaient
tellement bons! |
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Même s'il reprend des
éléments de Lucky Dime Caper, Deep Duck Trouble ressemble plus à
la série "Illusion" que son prédécesseur. Il est aussi beaucoup
plus facile que Lucky Dime Caper qui nécessitait surtout une bonne
mémorisation des tableaux, ce qui pouvait le rendre frustrant par
moments alors qu'ici, la mémorisation est
minime. On pourrait comparer Deep Duck Trouble à un croisement
entre Quackshot au Genesis et DuckTales au NES à cause de petites
similarités. Comme par exemple, on amasse des cornets pour
régénérer son énergie vitale et on peut amasser des piments forts
pour devenir rapide et invincible comme dans Quackshot. Quand
Donald frappe sur des blocs pour les faire revoler sur des ennemis
ou pour faire apparaître des trucs cachés comme de l'argent ou des
diamants, ça me rappelle la mécanique de DuckTales sur NES quand
Picsou frappait sur des blocs avec sa canne pour les mêmes
raisons. Aussi, comme dans Quackshot et DuckTales, il est possible
de choisir le tableau dans lequel on veut aller sur une carte,
mais on ne peut pas revenir dans ceux-ci comme on pouvait le faire
dans ces derniers qui avaient une touche d'aventure plus
prononcée. Pour le reste, le jeu se joue sensiblement comme Castle
Of Illusion et Lucky Dime Caper, mais le gameplay est plus lent,
probablement à cause du rehaussement graphique ou simplement parce
qu'il n'a pas été assez bien peaufiné à ce niveau. Donald attaque
les ennemis en sautant dessus avec son gros derrière. Et en
parlant de Donald, son sprite est toujours super bien animé et dessiné! Les
divers tableaux offerts conviennent aussi bien à ce genre de jeu
et sont parfois assez similaires aux autres de la série
Sega/Disney. La difficulté est tenue assez basse à travers les 6
courts mondes que le jeu offre, j'y reviendrais... |
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Le défaut principal de
ce jeu, comme beaucoup de jeux SMS, c'est les ralentissements. Il
y en a beaucoup! Quelques tableaux comme le 1-2, se déroulent
pratiquement entièrement au ralenti. C'est ennuyant parce que des
fois, ça cause un léger "lag" dans les contrôles parce que le
tempo du jeu a des hauts et des bas! Quand je meurs, ça a souvent à voir avec la
vitesse chambranlante.
Heureusement que le jeu est généralement facile et nous demande
rien qui requière de la haute précision. Il y a seulement vers la fin où vous aurez besoin
de pratique question de savoir comment battre tel boss ou passer
tel endroit sans problème, mais rien de terriblement difficile.
Une fois que vous le connaissez moindrement bien, ce n'est pas un
jeu très difficile, mais vous ne le terminerez peut-être pas du
premier coup sans prendre un ou plusieurs continues questions de vous pratiquer.
Le jeu a aussi la gentillesse de placer une vie supplémentaire
avant un moment difficile, alors à chaque fois que vous
recommencez, vous cueillez la vie à nouveau, ce qui vous permet de
pratiquer à l'infini... Sauf si vous faites une gaffe majeure
avant de cueillir la vie, ayoye! |
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Pour finir, j'ai bien
aimé Deep Duck Trouble. Tableaux variés et colorés, gameplay
simple, petite musique sympa, et une sympathique petite histoire.
Je l'ai préféré à Lucky Dime Caper personnellement. Même s'il
n'est pas sans petits défauts et qu'il ne révolutionne rien comparé à une multitude d'autres platformers, tout entre bien en
place pour offrir un bon divertissement. Il est
digne de faire partie de la série des bons jeux Disney faits par
Sega. Si vous aviez aimé ceux que j'ai nommés plus haut, vous
devriez tirer du bien de celui-ci! |
7.3/10 |
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