|
NES/Famicom |
Ninja Gaiden |
●Genre:
Platformer |
●Developer:
Tecmo |
●Publisher:
Tecmo |
●Year:
1989 |
|
|
Ho yeah, Ninja Gaiden!
Un des plus grands classiques du NES! Et je vais vous avouez bien
humblement, c'est un des jeux qui m'a donné le plus de fil à
retorde! Pourtant, j'ai terminé Battletoads, Holy Diver, Blaster
Master, mais Ninja Gaiden est celui qui m'a donné le plus de
problème! Le pire, c'est que le jeu dans l'ensemble est bien
facile si ce n'était pas du légendaire stage 6-2 qui a été le
nemesis de plusieurs joueurs! Il m'a fait rager quelque chose de
rare, et quand j'ai finalement accédé le coup fatal au boss de la
fin, j'ai regardé la fin si chèrement gagnée et fermé le jeu en me
promettant de ne plus jamais y retoucher. J'étais en beau maudit
pour ne pas dire en beau tabarn*c car ça ne serait pas poli! Mais
bon bon bon... le temps a passé, je me suis calmé les nerfs, et
j'ai rejoué et rejoué et pratiqué. Maintenant, je termine le jeu
assez facilement sans prendre de continus et je l'apprécie
beaucoup plus! Mais j'ai quand même quelques réserves à son sujet
dont je vais vous faire part un peu plus loin... |
|
|
|
J'ai toujours
considéré Ninja Gaiden comme un clone de Castlevania mais avec un
thème de Ninja et des cutscenes pour agrémenter le tout. La barre
d'énergie est la même que dans Castlevania, on peut utiliser des
subweapons, amasser des powerups en frappant sur des objets dans
les décors, tout ça comme dans Castlevania. Par contre, le jeu
fait assez de choses pour être unique à sa façon et aujourd'hui,
très peu de gens remarquent ou s'arrêtent à ces détails. Ninja
Gaiden a surtout été reconnu pour ses cutscenes passablement
animées racontant une histoire entre les tableaux. Celles-ci sont
vraiment très belles et donnent une touche épique au jeu qui lui,
est court. Donc pour la première fois, on jouait non seulement
pour voir de quoi aura l'air le prochain tableau, mais aussi pour
savoir où l'histoire va nous mener. |
|
|
|
Comme je disais, le
jeu est passablement court et est composé d'une vingtaine de
tableaux répartis sur 6 actes (1-1, 1-2, 1-3... etc) avec un boss
à la fin de chaque acte. Les tableaux sont bien beaux malgré un
style un peu granuleux mais ça ne fait que donner un certain
charme selon moi. Et la musique est exceptionnelle, une des
meilleures trames sonores sur NES. Les contrôles répondent aussi
très bien et Ryu se contrôle comme le ferait un Ninja dans un jeu
vidéo, il peut attaquer avec une épée, sauter et s'agripper aux
murs, et utiliser des subweapons comme des étoiles de Ninja (Shuriken),
des flammes, ou encore, avoir un anneau de feu le rendant
invincible pour une courte période de temps. C'est vrai qu'il se contrôle à peine dans
les airs une fois que vous avez sauté, mais ça fait parti du jeu selon
moi, c'est voulu comme ça. |
|
|
|
Pour moi, le gros
défaut de ce jeu qui m'a empêché longtemps de l'apprécier, c'est
que les ennemis reviennent constamment si vous avez le malheur de
déplacer l'écran ne serais-ce que d'un millimètre. Ce qui fait que
vous pouvez tuer le même ennemi à l'infini en vous déplaçant et en
revenant. Ce qui fait aussi que si vous tuez un ennemi et que
vous reculez juste un peu pour mieux vous positionner pour
effectuer un saut, cet ennemi va reparaître et se mettre dans
votre chemin. Et en plus, Ryu rebondi beaucoup
vers l'arrière lors qu'il se fait toucher, il est donc plus
souvent qu'autrement poussé à sa mort dans des trous. Cet aspect
m'a toujours irrité énormément. Par contre, ça s'accepte très bien
durant la majeure partie du jeu, car il n'est pas trop difficile
avant je dirait le 5-1, où sa commence à se corser. Bien sûr, il y a
quelques "cheap shot" ici et là, mais on apprend où elles
sont et on fait attention. |
|
|
|
Mais rendu au 6-2, le
tout devient plus difficile à gérer. Des ennemis, il y en a
beaucoup et vous devez tout faire comme un robot afin de gérer non
seulement les ennemis, mais faire en sorte de ne pas revenir sur
vos pas pour ne pas les faire réapparaître. Vous devez penser
chaque instant et ne pas faire la moindre erreur sinon, ça se
termine souvent en catastrophe. On se fait souvent "gang raper"
par les ennemis. Je ne blâmerais jamais un jeu d'être difficile,
mais la difficulté de Ninja Gaiden vers la fin m'a toujours semblé
injuste. Je ne sentais pas que je me battais contre une difficulté
minutieusement planifiée par les développeurs, mais j'avais
l'impression de me battre contre le jeu et le problème des ennemis
qui reviennent constamment. En plus, comme si ce n'était pas
assez, si vous avez le malheur de mourir au dernier boss qui est
composé de trois formes, vous êtes repoussé au tout début de
l'acte et devrez refaire ce tableau infernal à nouveau! Et
croyez-moi, vous allez mourir au dernier boss lors de vos
premières tentatives, non pas qu'il soit bien difficile, mais il
faut tout de même apprendre son pattern un peu, et son pattern
n'est pas le plus intuitif à apprendre. Donc, mon approche
a été largement négative, et c'est ce qui a fait que j'ai eu de la
misère à battre ce jeu contrairement à d'autres dont j'acceptais
mieux la difficulté car elle me semblait plus juste. Les avis sont
quand même partagés sur le stage 6-2, et plusieurs joueurs le
voient comme un défi diaboliquement bien conçu par les
développeurs. De mon côté, je me situe un peu entre les deux. |
|
|
|
Maintenant, je termine
Ninja Gaiden presque sans mourir et à force d'avoir pratiqué le
6-2, je le fais sans problème. Il se peut que vous soyez frustré
par la difficulté irritante de la fin, mais soyez patient et
pratiquez, de toute façon, le jeu vous donne des continus
illimités pour ce faire. Et le jeu en général est assez facile.
Même si ça m'a pris du temps à l'aimer autant, maintenant c'est un
jeu auquel je rejoue souvent et que j'apprécie beaucoup. |
8.6/10 |
|
|
|
|