Gradius II:
Gofer no Yabō |
Graphiques |
9.4 |
Sons |
8.6 |
Musiques |
8.3 |
Contrôles |
9.0 |
Fun |
8.2 |
Replay |
7.3 |
Difficulté |
8.5 |
|
|
Critique: |
Gradius II innove beaucoup depuis le premier
tout en conservant à la fois la même bonne
jouabilité. |
|
Gradius
II n'a pas vu le jour en Amérique du Nord, et
n'est disponible qu'en Importation. Comme bien des
shmups, c'est une importation "friendly" car le
jeu n'a pas de dialogues ou de textes, et le peu
de texte qu'il possède, sont tous en anglais. Une
chose intéressante avec cette cassette, c'est
qu'elle vient avec une chip spéciale à l'intérieur
qui a pour fonction de "booster" les graphiques.
Et croyez-moi, ça parait! Les graphiques sont tout
simplement époustouflants pour du NES, on ne se
croirait pas sur ce bon vieux système mais plus
sur Turbografx ou encore dans un jeune jeu SNES!
Entre
Gradius 1 et 2, nous avons eu droit à une
pseudo-suite nommée Salamander (ou
Life Force dans notre coin du monde). Ce
dernier avait été adapté à la sauce Gradius pour
la version NES. Maintenant, c'est au tour de
Gradius II de s'inspirer fortement de Salamander.
Vous retrouverez dans Gradius 2 plein de
références à Salamander, des flammes qui
jaillissent, des boss et des ennemis qui font un
retour, et le Ripple Laser. Par contre, on a
laissé tomber (et je suis content) les tableaux à
la vertical, tout le jeu se joue à l'horizontal).
Il y a aussi de fortes références à la série
Contra qui sont notables. Des ennemis comme les
araignées qui sortent des nids ainsi que des sons
et des musiques qui semblent tous droit sortis de
Contra et Super C (bien que Super C soit sorti
après Gradius II donc ce serais plutôt l'inverse
dans ce cas). En gros, Gradius II est un
croisement entre Salamander et Contra!
Une
chose qui manquait grandement à Gradius 1, c'est
des boss fight! Il y en avait à peu près pas!
Gadius II se reprend grandement de ce côté en
offrant plusieurs boss fight dont certains assez
gros. Malheureusement certains diront, ils sont
assez faciles à tuer. C'est le premier Gradius à
introduire un boss rush qui consiste à une série
de boss un après l'autre. Chose que les Gradius
suivants vont reprendre et qui deviendras
pratiquement une marque de commerce.
Une
autre belle nouveauté qui fait sa première
apparition dans Gradius II, c'est celle de pouvoir
sélectionner notre Power Meter parmi quatre
configurations différentes. Quelques nouvelles
options font leur apparition pour la première fois
comme le Tailgun qui permet de tirer vers l'avant
et l'arrière (pratique), les 2-Way Missiles (de
Salamander) qui se lancent vers le haut et le bas,
le Force Field qui vous permet de prendre
plusieurs coups avant de mourir, ainsi que le
Spread Bomb et Photon Torpedo qui sont des
variations de missiles. Personnellement, j'aime
bien la quatrième configuration... mais who
cares?:) Ha oui! Contrairement au premier Gradius
où on pouvait avoir que 2 options, ici on peut en
avoir 4!
Cette
version a aussi quelques différences contrairement
à la version Arcade ou PC-Engine. Il y a des sections de stage qui ont
été ajoutées afin de les allonger. Sans oublier
l'ajout de nouveaux boss! Comme à la fin du
deuxième stage, vous affrontez Skull Head de
Salamander, vous savez, la grosse grosse tête de
squelette? D'ailleurs, la plupart des boss de
Salamander font un retour.
S'il y
a une chose que j'ai pas aimée de ce Gradius,
c'est les continus illimités. Je trouve que ça tue
un peu le défi. En revanche, le jeu est très
difficile et demande beaucoup de pratique. Même si
maintenant je le réussi avec assez d'aisance,
c'est toujours ardus de mourir en plein milieu
d'un endroit difficile et de repartir avec
seulement notre tir normal. Le système de
détection fait assez chier aussi, c'est pas si
facile de naviguer à travers un tas de projectiles
car le vaisseau, et plus particulièrement
l'arrière, est très vulnérable aux projectiles et
il suffit seulement d'en effleurer un pour
exploser! Il y a plusieurs endroits qui sont des
essais-erreur où il vous faudra mourir quelques
fois avant de savoir comment bien vous y prendre.
Donc si vous n'aimez pas ce genre, vous êtes
averti!
En
gros, j'ai aimé Gradius II presque autant que le
premier et je crois aussi l'avoir préféré à
Salamander un peu... Même si les premières fois
que j'ai joué j'ai eu autant de frustration que de
plaisir, la beauté du jeu m'a poussé à continuer
et je suis bien content de l'avoir complété. C'est
un des Gradius les plus importants de la série qui
accueille plusieurs nouveautés importantes. Si
vous êtes un fan de cette série et que vous aviez
raté le second comme ça semble être le cas pour
bien des joueurs, vous n'avez plus de raisons
d'attendre! C'est un jeu qu'on apprend à aimer
encore plus à chaque fois qu'on y joue.
|
Avec la chip pour booster les graphiques,
le jeu est tout simplement superbe!
J'aurais tellement aimé voir d'autres jeux
utiliser cette fameuse chip! Le premier
tableau est un des plus beaux avec les
grosses boules de feu d'où sort des
serpents! Les couleurs sont belles et
vives, les boss sont gros et détaillés,
les tableaux sont variés. La version NES
de Gradius II est visuellement un peu
différente de l'arcade, mais toute aussi
belle et même plus à certains endroits. |
|
|
|
Les fans de
Contra vont reconnaître des sons
familiers, le bruit que font les boss
quand on les atteint est le même que dans
Contra, il en va de même pour les
explosions. Mais c'est Konami, on va pas
chialer, ils ont le droit de réutiliser
leurs propres sons?:) Quelques voix
digitales sont utilisées, comme quand on
active un powerup; "speed up - missile -
double - laser - option - force field", et
elles sont vraiment très bien! |
|
|
|
Les musiques
sont excellentes, certaines m'ont semblées
sorties tout droit de Super C ou du moins,
elles ont un rythme très similaire. Comme
Super C est sortit après Gradius II, on
voit clairement où il a pris son
inspiration pour les musiques :) |
|
|
|
Les contrôles
sont exactement comme dans le premier,
tout se fait simplement et
instinctivement. Le système de détection
est un tantinet irritant et demande un
micro-brin d'adaptation, principalement
quand un projectile effleure le derrière
du vaisseau et qu'il explose. |
|
|
|
À mes
premières expériences avec le jeu, j'ai eu
un mélange de frustration et de plaisir.
Il m'est arrivé souvent de sacrer après le
système de détection ou aux endroits où la
mémorisation est de mise si on veut passer
au travers. C'est une fois qu'on maîtrise
bien le jeu qu'on l'apprécie le plus. Je
dois dire que maintenant, quand j'y rejoue
j'ai ben du fun! Un mode deux joueurs en
coopérative aurait tellement été le
bienvenu! Malheureusement, vous devez
jouer en solo ou tour à tour... |
|
|
|
La première fois, ça prend un certain
temps avant de bien maîtriser chaque
tableau. Une fois qu'on connais assez bien
le jeu, il se termine assez rapidement
avec environs 8 tableaux. Contrairement au
premier Gradius, il n'y a pas de second
loop une fois le jeu terminé. |
|
|
|
Gradius II
est définitivement plus difficile que le
premier, et c'est peut-être la raison pour
les continus illimités. Déjà le premier
tableau n'est pas docile comme sont
souvent les premiers tableaux. Chaque
tableau doit être joué et rejouer afin de
bien le mémoriser. Mourir et repartir sans
powerups est assez pénible, mais avec les
continus illimités, on finit par trouver
un moyen de gérer le tout. C'est loin
d'être un jeu impossible et ceux qui
voudront y mettre du temps et qui sont
assez habiles dans les shmups, vont passer
au travers avec j'oserais dire, une
certaine aisance et/ou de la patience. Les boss
malheureusement, disparaissent un peu
vite... Mais ce Gradius m'a donné du fil à
retorde tout de même! |
|
|
Bryan Lajoie |
17 Octobre 2007 |
|
|
Par: Bryan Lajoie |
|
8.3 |
Publisher:
Konami |
Developer:
Konami |
Année:
1988 |
Genre:
Shmup |
Nombre de joueurs:
1 ou 2 |
Covers:
Avant -
Arrière |
|
|
Recommendations |
|
|
Images |
|
|